The Messthetics and James Brandon Lewis

+ Nina Garcia
Production : STEREOLUX/Songo, Pannonica
Carte Stereolux

Rencontre inattendue entre le trio punk rock de Washington The Messthetics (avec les anciens bassiste et batteur des mythiques Fugazi) et le nouvel astre noir du ténor free, James Brandon Lewis. Une jazz-punk-jam qui laisse prévoir quelques turbulences.

The Messthetics

The Messthetics et James Brandon Lewis
(US)

En matière de rencontres entre figures emblématiques du punk et explorateurs de l'avant-garde jazz, celle entre Messthetics et James Brandon Lewis est tout à fait intuitive. Le batteur Brendan Canty et le bassiste Joe Lally, qui formaient la section rythmique de Fugazi, ont un appétit insatiable pour les grooves qui sortent du vocabulaire standard du hardcore, Et Lewis, bien qu’ancré dans la tradition jazz, est tout aussi disposé à s'éloigner de l'orthodoxie du genre. C’est l’époque de la pollinisation croisée. Les punks ne semblent pas vouloir prouver leur authenticité jazzistique, et les jazzmen ne semblent pas considérer le punk avec condescendance. En 2024, Lewis, Lally, Canty et le guitariste Anthony Pirog ont distillé « The Messthetics and James Brandon Lewis » sur le label emblématique du jazz Impulse!. Le soutien de ce label légendaire témoigne sans aucun doute de la complicité musicale contagieuse des quatre musiciens, qui s'épanouit véritablement sur scène en mêlant jazz, punk, funk, agressivité spontanée et incendiaire.

Impulse! Records

Le légendaire label Impulse! Records était autrefois connu sous le nom de The House That Trane Built, en référence à John Coltrane qui a fait la renommée du label dans les années 60. Avec des artistes comme Archie Shepp, Alice Coltrane et Pharoah Sanders, le label a sans conteste marqué l’histoire du jazz. Ces dernières années, il a connu un regain d’intérêt. Et pas qu’un peu ! Des artistes de la nouvelle avant-garde comme la harpiste Brandee Younger, Irreversible Entanglements et Shabaka Hutchings font aujourd’hui partie du catalogue.

Nina Garcia

Depuis 2015, Nina Garcia mène un travail de recherche et de création autour de la guitare électrique à mi-chemin entre musique improvisée et noise. On retrouve dans ce nouveau set le folklore de Mariachi : tiges filetées, bruits de mariages et d’enterrements saturés, rythmes et ruptures assumés et un lien privilégié à l’ampli comme partenaire de jeu. Un duo plus qu’un solo, un corps à corps tendu entre deux âmes vibrantes pour une musique et une chorégraphie à la poésie brute.