Romain Lallement a des idées et il a un outil. Cet outil, c’est Lenparrot, son alter ego à la grande envergure vocale qui lui permet de transformer lesdites idées en de délicates structures sonores : base légère, aérodynamique, agencement sophistiqué, les chansons que Lenparrot assemble conjuguent l’évidence et la minutie. Comme toustes les grand·es chercheur·es de l’idéal pop, Lenparrot s’attache à tracer des lignes claires qui, vues d’en haut, forment de subtiles arabesques. C’est bien en altitude qu’il installe d’ailleurs l’auditeur·rice, depuis les plateformes que constituent ses trois albums dont le dernier recèle une certaine douceur de vivre, celle que l’on entendait déjà avec Pégase, l’illustre groupe dont il fut, lui aussi, un formidable outil.