Uruguay, Australie, Angleterre et Suède : les origines de ces quatre Londoniennes les relient au monde entier. Leur mélange instrumental de rock psyché, de cumbia péruvienne, de pop turque ou de tango punk est un écrin tropical électrique extrêmement rafraîchissant !
Los Bitchos (GB)
Emparez-vous d’une carte postale d’Uruguay, d’un léger psychotrope, d’un blouson en cuir siglé Ramones et de patchs délavés, injectez tout ça dans une IA bien paramétrée et vous obtiendrez un précipité pas très loin de la musique des Los Bitchos. Les Londoniennes Serra, Nic, Josefina et Agustina n’ont eu besoin que de mélanger leurs cerveaux et leurs pulsions pour générer une iconoclaste fusion cumbia psyché pop et des hymnes solaires au cosmopolitisme. En cela, Los Bitchos voisine avec Khruangbin et Altın Gün dans sa faculté à inventer un langage inédit à partir de matériaux a priori dépareillés. Alex Kapranos a mis son élégant grain de sel dans la production et voilà le quatuor lancé à la poursuite de ce qu’aucune IA ne pourra jamais atteindre : le cœur des foules.
Faux Real (FR/US)
Pop et avant-gardiste, ce duo semble sortir des chaînes de montage de la célèbre Factory du contremaître Andy Warhol. En vrai, Faux Real, ce sont deux frères franco-américains installés à Los Angeles, qui développent un goût décomplexé pour les slips à franges. Avec leurs motifs synth pop, glam, funk et r&b, Virgile et Elliott Arndt, qui aiment réassortir avec classe les styles et les époques provoquent un plaisir instantané que viennent rehausser des chorégraphies extravagantes. En inventant un courant, le Faux Realism, le tandem va faire des vagues. Excentrique et flamboyant.
