Treaks

+ Maddy Street
Production : STEREOLUX/Songo
STEREOLUX, Salle Micro • Placement libre – Debout
Carte Stereolux

Un basse/batterie bétonné, des textes mordants, une guitare-lead fêlée... la noise punk-pop frontale des nantais vous happe par une folie salvatrice. Le trio vous invite à fêter la sortie de leur premier album (Ego) en avril !

Treaks
© Marine Bouteiller

Treaks
(Nantes)

Le titre Tiny Brain déploie une boucle synthétique entêtante serinée par une rythmique lourde, si lourde… La lourdeur c’est précisément l’un des thèmes développés par Treaks sur ce titre, celle de ces “cerveaux minuscules” qui s’arrogent le contrôle du corps des femmes. Treaks n’aura donc pas mis plus de deux sorties à émarger du côté des groupes dits “engagés” pour qui la musique doit être un messager. Rien d’étonnant donc à repérer dans les sources d’influence des trois Nantais·es une mention des Psychotic Monks, autre grand vecteur de harangues politiques. Si le rock de Treaks est bien frontalement séditieux, il est surtout sauvagement efficace, mélange de punk bondissant et d’un synth rock jouissif porté par le chant cathartique de Clothilde Arth.

Maddy Street
Emma Birski
 

Maddy Street
(Gb/Fr)

Maddy Street c'est de la pop frontale franco-britannique. Le genre n’étant pas une limite, iel oscille aussi entre rock, rap, slam et electro; un univers musical décalé, singulier et engagé.
Musique ? Oui mais pas que, Maddy réalise également ses propres clips et visuels, ainsi que ceux des autres parfois… Sur scène (merci l’hyperactivité) : c’est une vraie boule d’énergie frontale, brutale et directe.
Maddy invite dans ses textes à feuilleter son journal intime, questionnant sur la non-binarité, reprenant espoir auprès d’une communauté bienveillante. Un·e jeune artiste sautant, d’une punchline à l’autre, du français à la langue de ses parents britanniques. Very bien !