Workshop Musique in situ

Approche sobre et low-tech de la performance en pleine nature

Les idées reçues sur la musique électronique ont la vie dure. Lorsqu'on s’interroge sur de nouvelles manières de diffusion et de production, on se heurte parfois à des obstacles systémiques. Ce workshop s’intéresse à la composition et à la performance in situ, ainsi qu'aux outils mobiles permettant de se produire en pleine nature pour renouer avec la nature environnante. Il propose un laboratoire d’échange, de découverte et de validation de concepts liés à ces méthodes de production.

Comment peut-on adopter une approche plus sobre dans une pratique hautement technologique ? Est-ce que l'approche poétique peut également se refléter dans les outils utilisés ? Comment pouvons-nous redéfinir les normes de diffusion culturelle ?

Ce workshop permettra la découverte des synthétiseurs modulaires, leur intégration avec d'autres outils, l'échange et la mise en pratique de performances in situ, l'étude de la consommation, l'approche naturomimétique de la synthèse sonore, la création de nouveaux récits au moyen d'outils low-tech, ainsi que la réflexion sur la relation entre l'être humain et son environnement.

Niveau requis :
Ce workshop s'adresse à toute personne intéressée par les questions liées aux nouvelles formes de production et de diffusion, qu'elle soit musicienne ou non, mais ayant un attrait pour la musique électronique. Les esprits curieux et les volontaires en quête d'inspiration mutuelle sont les bienvenus.

Matériel requis pour les participant.es : 
Leurs outils habituels et ceux spécifiques à leur discipline.
 

Compositeur et musicien électronique nantais, Tom Leclerc est un habitué de Stereolux. Avec son synthétiseur modulaire, il produit une musique improvisée et pseudo-générative combinant lentes variations harmoniques et portée méditative.

Tom Leclerc a créé le son de l’installation de Sophie Keraudren-Hartenberger, avec laquelle il collabore depuis quelques années. A l’occasion du temps fort arts-sciences Infiniment lumière, il s’installe le temps d’un après-midi dans l’exposition Anatomie du vivant et fait dialoguer ondes sonores et matière lumière.