Yan Wagner · Silly Boy Blue

Production : STEREOLUX/Songo
STEREOLUX, Salle Micro • Placement libre – Debout
Debout
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Le dandy franco-américain qui vient présenter son troisième album en français dans le texte, une électro-pop 80’s synthétique de grande classe et la jeune ex-nantaise qui nous fera découvrir un premier album où elle traîne son spleen entre acoustique et électronique. Il y a une filiation évidente chez ces deux-là, entre mélodie et mélancolie.

Yan Wagner (FR)

Silly Boy Blue

Silly Boy Blue (FR)

On doit à David Bowie d’avoir baptisé une seconde fois la jeune Ana Benabdelkarim. À lui aussi d’avoir gouverné à son éclosion artistique, projetant sur elle comme sur les artistes du monde entier depuis un bon demi-siècle, la possibilité de se réincarner à volonté. Silly Boy Blue, qui figure sur la face B du tout premier album du maître paru en 1967, évoque un jeune moine tibétain en rupture de ban avec sa culture. Ce thème de la scission traverse l'œuvre de la Nantaise Silly Boy Blue, qui dès sa mue artistique achevée, livra une bouleversante collection de Breakup Songs, soit des “chansons de rupture”. Dans l’édredon vaporeux d’une dream pop garnie d’une majestueuse voix ouatée, Silly Boy Blue autopsiait les sentiments contrastés qui émergent de toute séparation, cette étrange mixtion de douleur et de félicité, ou quand une fin devient un commencement. A l’heure de livrer son deuxième album, c’est à mi-chemin de Lana Del Rey et de Lady Gaga que Silly Boy Blue a choisi de se réincarner. Ou quand Bowie voisine avec les légendaires L5 : “Toutes les femmes de ta vie, en moi réunies”.