Youth Lagoon

+ 1ère partie
Production : STEREOLUX/Songo
Le Ferrailleur • Placement libre – Debout
Carte Stereolux

Projet de l'américain Trevor Powers, Youth Lagoon est passé en quelques albums d’une pop-rock psyché à la folk épurée, avec comme point commun sa voix éthérée. Son dernier album est un retour vers les guitares twangy, les synthés brûlants, les batteries éclatées et les mélodies envoûtantes, qui poursuit sa quête de beauté dans le chaos du monde.

Youth Lagoon

Youth Lagoon
(US)

Trevor Powers explique avoir écrit et composé Rarely Do I Dream comme on tombe amoureux·se des mystères de la vie. Ce goût des bonheurs indicibles, celui qui avait un temps abandonné son alias de Youth Lagoon l’a sans doute développé après avoir perdu pendant quelques mois l’usage de sa voix. C’est donc une résurrection comme un traité de paix avec lui-même qu’opère l’Américain dans cette ôde “à la famille, à la couleur du soleil et à son chien”. A sa pop rêveuse et sophistiquée par endroits, Powers a collé des extraits de vidéos exhumées de son enfance, et ouvre ainsi d’une façon singulièrement sentimentale les portes de la psyché d’un grand tourmenté. Comme on pourrait le diagnostiquer d’un Bradford Cox, démiurge d’un autre monument de la mélancolie indie (Deerhunter), Youth Lagoon effrite ses angoisses en chansons et atteint le vertige existentiel.