Ultra Vomit

+ LohArano
Production : STEREOLUX/Songo
STEREOLUX, Salle Maxi • Placement libre – debout (balcon assis non garanti)
Carte Stereolux

25 ans et un quatrième album à fêter ! Les fêlés nantais passent des parodies de death ou heavy metal aux sonorités bioniques parées de guitares grasses. Du grand n’importe quoi, mais servis par d’exceptionnels instrumentistes, c’est bien là toute la différence !

carreultravomit.png

Ultra Vomit
(Nantes)

Vous souvenez-vous du film Idiocracy ? Cette comédie américaine de 2006 sans grande ambition qui décrivait une société gouvernée par la bêtise était plutôt drôle, jusqu’à ce que la réalité rejoigne quasiment la fiction dix ans plus tard… La métaphysique des frontières de la parodie est une notion qui s’applique également à Ultra Vomit. Les Nantais s’amusent à singer les codes du heavy métal en y accolant titres et paroles potaches (Croûte de Pus, Pipi vs Caca... : à ce jeu ils concurrencent quasiment leurs aînés de Gronibard), et sans faire exprès, au fil de trois albums - bientôt quatre - se sont imposés comme l’un des fleurons des musiques extrêmes en France. Et puisque la capitale du métal européen se trouve à Clisson, c’est bien le vrai trône que dispute Ultra Vomit : on a bien déjà vu dirigeant plus débile !

event_musique_photo_loharano

LohArano
(MG)

LohArano signifie “La Source” ou le grondement d’une nouvelle génération !
LohArano affirme leur fusion bouillonnante et le métissage qui fait leur histoire. Ils puisent, métissent et fusionnent leurs inspirations autant dans le rock et le métal que dans les rythmes ternaires malgache pour en extraire un son inédit. Le puissant trio est emmené par la charismatique Mahalia au chant et à la guitare, qui assume son féminisme dans un pays ou être une femme rockeuse est quasiment hérétique. Mika à la basse fait groover les rythmes, puisant même dans les tonalités jazzy et funky. Natiana est la batterie, avec un débit trépidant et lourd. Le tout est brutal, métal, groovy, plein de vie.
LohArano, c’est aussi une parabole sur l’identité malagasy et son devenir qui mêle aux guitares électriques une sonorité mystique comme un hommage à la nature, à la Terre de la Grande Ile.