Catapult Festival

Cette troisième édition du Catapult Festival est un clin d’oeil au Pitchfork Music Festival Paris puisque les 8 groupes présentés sur ces deux jours joueront tous au festival parisien initié par le célèbre média américain prescripteur dans le domaine musical. Il propose une programmation d’artistes alternatifs rock, pop, folk, electro, qui fait la part-belle à l’avant-garde musical indépendante orientée nouvelle scène et jeunes pousses en devenir.
A Nantes, deux soirées pour découvrir les artistes qui feront l’actualité de demain !

Auteure-compositrice, productrice et multi-instrumentiste franco-coréenne vivant à Los Angeles, Claire Chicha façonne une indie-pop brutale et poétique, où la guitare se mêle aux machines et aux mélodies pop, offrant une texture sonore à la fois abrasive et addictive. Elle enchaîne les sorties de trois EP et multiplie les collaborations avec des artistes tels que Gus Dapperton, Metronomy ou Tommy Genesis et les premières parties de Sabrina Carpenter, avant la sortie de son premier album juste avant l’été. Une pop audacieuse et ludique, où tout se mélange, un joyeux désordre qui trouve toujours son équilibre.

Originaire de Coventry et mené par la charismatique Erin West, Shortstraw. propose un mélange fougueux de punk, de spoken word et de rap, avec des paroles fulgurantes et une présence scénique survoltée. Erin et son esprit poétique qui rappelle Kae Tempest ou King Krule (deux influences majeures), captivent instantanément le public avec une interprétation passionnée. Elle incarne une force qui annonce une révolution politique naissante, queer et engagée.

Venu·e de New York, Hank n’avait pas prévu de devenir auteur·rice-compositeur·rice. Virtuose de la guitare jazz dès l’adolescence, iel a d’abord accompagné Samia, Gus Dapperton ou Del Water Gap en tant que musicien·ne de l’ombre. Mais l’envie d’écrire s’est imposée, encouragée par Jake Luppen (Hippo Campus). Un an plus tard, Call Me Hank révélait un talent singulier, capable de naviguer entre hyperpop, ballades au piano et pop-country mordante. Aujourd’hui en pleine affirmation de soi, Hank transforme ses luttes personnelles en chansons viscérales. Des récits lucides, vibrants, entre désillusion et quête d’apaisement.

Alaska Reid, chanteuse originaire de Livingston, Montana, désormais installée à Los Angeles, croise la route de Dylan Fraser, chanteur venu de Livingston, Écosse, aujourd'hui exilé à Londres. Ensemble, ils montent un projet parallèle ambitieux, avec l'idée de redonner un souffle neuf aux duos de songwritters.
Mêlant l’intensité rugueuse du rock écossais et l’élan libre de l’indie américain, les distorsions lascives et les voix expressives, à la croisée inédite d'Oasis et de My Bloody Valentine. Ils créent un style musical différent, avec un penchant explicite pour le mystique et une tension viscérale que The Kills avaient réussi à délivrer sur ces premiers enregistrements.