Exubérante combi près du corps et yeux cernés de kohl, Gyasi semble sortir tout droit du garage de Marc Bolan. Pourtant c’est de Nashville qu’est issu le nouvel apôtre du glam rock, et ses arguments sont tout sauf en lycra : un juteux mélange anachronique de verve à paillettes, de secousses du bassin et quatre albums qui démontent la théorie du simple radotage. Le “paon à guitare” a donc de quoi parader et il l’annonce : Here Comes The Good Part est une collection de petites bulles aux couleurs vives qui poppent avec malice, des morceaux courts qui vont à l’essentiel et ravivent tout le spectre des plus belles heures des chevelures folles. Riffs légendaires, harmonica, pied sûr, Gyasi compte bien faire oublier ses références pour en devenir une, c’est sans doute ça la “good part”.