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Scopitone présente Nuit Electro #1 : Adiel · Ago Gazo · Akira & le Sabbat · Christian Löffler · Divin0 · Jacques présente Vidéochose · Sedef Adasï · Venetta · Wallis

Production : STEREOLUX/Songo
STEREOLUX, Salles Micro et Maxi • Placement libre – Debout
Soirées interdites aux personnes mineures, même accompagnées. La programmation se déployant simultanément en salles Micro et Maxi, votre billet ne vous garantit pas en permanence l’accès aux salles.
Carte Stereolux
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Adiel (IT) · DJ set

Exigence et instinct : voilà les deux piliers de la DJ romaine. Ancienne résidente du légendaire et regretté Goa Club, elle a su se forger une stature internationale en collaborant avec son compatriote Donatto Dozzy mais aussi Pinch, Marcel Dettmann ou Ben Klock, qui l'a invité à jouer au Berghain. Ancienne danseuse de ballet, elle en conserve encore la précision et la discipline, dans ses productions comme ses sets. Fonder son propre label, Danza Tribale, lui a permis de développer un espace qui n'appartient qu'à elle pour explorer une techno sombre et hypnotique, nourrie de trip hop ou de cold wave. Plutôt que de cogner dur, elle préfère baisser les BPM pour que les basses puissent venir titiller nos neurones et laisser l'inconscient exulter. Puis déborder.

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Ago Gazo (NANTES) · Live

Un échange permanent : voilà d'où naît Ago Gazo. Apparu en 2023, le projet résulte en réalité de la longue amitié entre le producteur nantais Vidock, cofondateur du collectif Abstrack, et le MC togolais Ametek, révélé dans le groupe Djanta Kan. Depuis 2017, ils organisent le festival Good Morning Africa dans le village natal de ce dernier. Là, les deux musiciens se sont imprégnés du style local : le gazo, danse frénétique, à la fois mortuaire et de réjouissance, porté par des percussions métalliques et à peaux. De là naît une musique hybride, puisant dans cette tradition comme dans la bass music, la trap et le coupé décalé. Avec l'ajout de Zeppo aux synthétiseurs et percussions, le live qui en résulte déborde d'une transe intense et enivrante. 

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Akira & le Sabbat (FR) · Live

L'extase comme projet politique. Le collectif de six musicien·nes lyonnais·es tire son nom de l'anime japonais Devilman Crybaby, où le mi-homme mi-démon Akira doit garder sa foi dans une humanité nageant dans la folie. Voilà ce que cherche la génération Z, dont on aurait bien tort de dire qu'elle ne s'engage pas. Elle refuse juste les règles du jeu injustes imposées. Plus de codes, ici : leur premier EP, Poudrière, met à égalité techno, punk et rap, pour un résultat furieusement cathartique. Désespéré·es mais pas cyniques, iels parlent sans tabou de sexualité et gueulent contre le capitalisme débridé et les oppressions en tous genres. Peu importe la morale ou le bon goût, et au diable le fatalisme : durant leurs concerts intenses, seul compte le plaisir immédiat dans une communion totale. Si le choix est entre tout et rien, iels prendront tout.

© Photo : Andy Jon

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Christian Löffler (DE) · Live

Il est l'anti-cyberpunk. Loin des univers futuristes, la techno du DJ allemand s'ancre dans son quotidien : les promenades en forêt et la contemplation de la calme mer Baltique, dans sa bien nommée ville de Graal. Cela ne l'empêche pas de savoir faire danser, comme il le prouve à nouveau dans son septième album, A Life, toujours sur son label Ki Records. Producteur patient et méticuleux, il cherche avant tout la pureté d'un beat pour emporter le public dans un mélange d'extase et d'introspection. Ses live savent mettre des étoiles dans les yeux, et du bonheur dans le corps. Une joie simple, issue d'un processus complexe. Les textures, travaillées avec amour, sont chaleureuses comme de la pop, aussi tendres que cérébrales. Et portées par une confiance totale dans ce qui fait notre humanité.

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Divin0 (FR) · Live

Nouveau nom, mêmes valeurs. Après avoir déjà ambiancé l'édition 2023 de Scopitone, la DJ Anaco revient avec le collectif Divin0. Qu'on se rassure : les nouveaux et nouvelles venu·es ont aussi la culture club profondément chevillée au corps. Et de corps, c'est bien ce dont il est question, tant l'union de la musique et de la danse est au cœur du projet. Reggaeton, baile funk, dembow et bien sûr perreo, les musiques latines sont ici un moyen de se dégager de ses entraves, et imaginer un dancefloor nouveau. Plus safe, partagé, communautaire, pour qu'enfin ne compte que l'essentiel : le plaisir. Prêt·es à devenir des angelitos del perreo ?

© Photo : infininegatif

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Jacques présente Vidéochose (FR) · Live AV

Aussi farfelu que méticuleusement pensé : pas de doute, ce projet est signé Jacques. Après un album plus orienté pop, voilà le plus fun des tonsurés de retour à la manipulation d'objets, comme dans les projets qui ont fait son succès. Mais le son dialogue désormais avec la vidéo, via un dispositif longuement élaboré. Dans une étrange cage, il filme et enregistre en direct divers objets, pour injecter immédiatement le résultat à ses boucles sonores et visuelles. Et le miracle se produit quand les deux se mélangent à merveille, sur une musique techno toujours excitante. Car tout cela n'a rien d'un gadget : c'est une véritable valeur ajoutée, s'intégrant dans un univers ludique et bienveillant. En plus d'être une fascinante performance d'équilibriste.

© Photo : Emma Le Doyen



À retrouvez également pendant le festival : 

Masterclass de Jacques présente Vidéochose

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Sedef Adasï (TR) · DJ set

Moites, enfumés et chauds : les hammams ont en fait plusieurs points communs avec les clubs. C'est manifestement ce qu'a réalisé la DJ allemande en créant ses Hammam Nights en 2017, également un clin d'œil à ses origines turques. Malgré le succès de ces soirées, désormais organisées au mythique Berghain et partout dans le monde, celle-ci est restée fidèle à sa ville d'Augsburg, au Sud de la Bavière. Car son attachement à sa ville est le reflet de sa vision du dancefloor, basée sur l'authenticité et la liberté, et la célébration des identités multiples ou marginales. Un état d'esprit au fondement de ses soirées, mais surtout de tous ses mixes plein d'amour, aux beats vaporeux naviguant entre acid house, proto-disco et accents 80's. Avec un slogan universel : "l'amour ne coûte rien, habibi !"

© Photo : Studio Reyes Israela

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Venetta (CA) · DJ set

La tension d'un thriller, la rêverie et quelques twists bien pensés : les sets de la jeune canadienne d’origine Éthiopienne sont construits comme de véritables films. Basée à Berlin depuis 2022, elle reste toujours liée à sa ville natale de Vancouver, où elle a cofondé le collectif NuZi. L'objectif : fournir une plateforme d'expression aux femmes noires, et plus globalement aux personnes marginalisées de la ville. En parallèle, la DJ et productrice n'a cessé de parfaire sa maîtrise technique, détachée de toute étiquette de style pour booster son acid techno d'influences rap, rnb, ethio-jazz  ou même rock et indus. Son permanent jeu de contrastes, saupoudré de samples détonants, peut bousculer. Mais c'est pour mieux laisser résonner ses percussions intenses. Tout un travail d'équilibriste.

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Wallis (DE) · Live

Puiser dans ce qu'il y a de sombre pour le libérer sous forme de joie. Drôle d'alchimie, mais les gros kicks font des miracles. La jeune DJ berlinoise l'affirme d'emblée en description de son label Jell : '"La violence n'est jamais la solution - sauf quand il s'agit de techno". Ses passages dans les Boiler Room ou les soirées Possession l'ont prouvé : Wallis aime chercher la saturation dans les recoins de chaque texture. Et, sans doute grâce à sa formation d'ingénieure du son, le résultat est toujours d'un pur maximalisme, en live comme en DJ set. Sa techno indus à l'intensité rock voire grunge mêle au plaisir brut du son une petite touche de mélancolie pour décupler l'émotion. Sa recherche sonore semble n'être qu'à ses débuts, pour une exploration toujours plus profonde de la transe. Et de l'exaltation partagée qui l'accompagne.

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Le Confessionnal de la Nuit

Le Confessionnal de la Nuit est une invitation à s’interroger sur son rapport à la nuit, qu’il soit joyeux, mélancolique, intense, doux, amoureux ou frénétique... Un moment d’introspection souvent rare qui permet aux noctambules de verbaliser leurs sensations et émotions au creux d’un écrin fait pour cela. Les participant.es pourront évoquer de façon libre leur rapport à la fête au travers d’un thème choisi parmi les suivants : l’Oubli, l’Amour, le Lâcher-Prise et la Danse.

Réalisé par l’association SISMA dans le cadre de son projet “Les Nuits Sèment”, soutenu par la ville de Nantes et Nantes Métropole dans le cadre de l’appel à projet «Les Temps de la Nuit», le Confessionnal de la Nuit est un projet qui se pense comme un maillon de médiation avec le monde nocturne.
Un espace qui se veut rassurant, où sont recueillies les paroles des celles et ceux qui font la nuit, qu’iels soient danseur·euses, fêtard·es ou professionnel·les.

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Corps Tangibles · Maflohé Passedouet

L'installation Corps Tangibles à retrouver sous les Nefs lors des Nuits Electro, est une création originale à la croisée de l'expérience humaine et de l'installation interactive. Cette proposition met en jeu la première expression de notre présence au monde à travers un corps à la fois sensuel et technologique.

Les 9 tableaux poétiques, ludiques et interractifs sont destinés à permettre à tous les publics d'expérimenter leur relation au corps. Les corps immergés dans le dispositif comportemental révèlent, en temps réel, des mondes sensibles qui réagissent au geste avec précision grâce aux dernières innovations technologiques par la création d'« une réalité augmentée ».