Perturbator

+ Kælan Mikla + Gost
Production : STEREOLUX/Songo
STEREOLUX, Salle Maxi • Placement libre – debout (balcon assis non garanti)
Carte Stereolux

Considéré comme l’une des figures majeures du dark-synth-metal, Perturbator, de son vrai nom James Kent poursuit son chemin à travers le monde et son exploration d’un cyberpunk métal abyssal et surpuissant, où ses furieux titres de synthwave saturée sonnent comme des classiques.

Perturbator
Adrien Adao
 

Perturbator
(FR)

En anglais on utilise “genre defining” pour décrire les œuvres ou les artistes qui à elleux seul·es créent des mondes et ouvrent de nouveaux chemins créatifs. James Kent a mérité ce descriptif en enfilant son costume de Perturbator, sous lequel il mélange inspirations métal et réacteurs synthétiques. La “darksynth” a ainsi trouvé son plus rutilant avatar, produisant la bande-son de scènes se déroulant dans un univers post-apocalyptique où vraisemblablement ce sont des robots qui ont pris le contrôle du Hellfest. Les imaginaires manga et du jeu vidéo ne cessent de surgir dans les productions du Français sous leur apparence la plus sombre et la plus obsédante. La musique de Perturbator est aux musiques électroniques ce que le black métal est au rock : une catharsis bienvenue, un cauchemar dans lequel on se délecte.

Kælan Mikla

Kælan Mikla
(IS)

Des couches de synthés cinématographiques, des voix éthérées chantées dans leur langue maternelle, des cris qui font froid dans le dos, une basse entraînante et une batterie programmée se combinent pour attirer l'auditeur·rice plus profondément que jamais dans le monde de ce trio féminin - un lieu de folklore et de contes de fées, de magie et de mysticisme. Un univers aussi onirique qu’envoûtant, parfois à la limite de l’ésotérisme, qui s’écoute autant qu’il se visualise. Et le voyage proposé par les islandaises vaut le détour, tant les contrées qu’il nous fait visiter sont fascinantes.

GosT
(US)

L’homme masqué nous vient du Michigan. Autant attiré par John Carpenter et la musique des années 80 que le métal, l'homme derrière le projet sort quelques titres en indépendant ainsi que plusieurs EP avant d'être signé chez Blood Music. Il représente une transition bien ordonnée du métal vers la synthwave et continue d’explorer les frontières entre goth et synthétique avec brio et un aplomb démoniaque.