Stereolab

+ Astrobal
Production : STEREOLUX/Songo
STEREOLUX, Salle Maxi • Placement libre – debout (balcon assis non garanti)
Carte Stereolux

Stereolab est sans doute l’un des groupes les plus influents des 90’s, un monument underground qui sut marier conscience écologique, inspiration situationniste et anticapitalisme sous les atours d’une pop faite d’ombre et de lumière, dansante et troublante.

Stereolab

Stereolab
(GB)

Grand groupe indé de l’ombre plus que de l’underground, Stereolab a façonné son propre monde - que tant ont rejoint depuis - en sculptant d’abord un rock noisy tendance shoegaze, puis en élevant les monuments d’une pop ligne claire restés intacts trente ans après. Le duo Laetitia Sadier - Tim Gane a depuis ses débuts joué à cache-cache avec les étiquettes, draguant le krautrock avant de virer dream pop, égarant forcément au passage quelques-un·es de ses suiveur·ses, mais dessinant surtout un sillon remarquable et avant-gardiste. La voix de la chanteuse française - ses comptines marxistes et sa poésie lunaire - est ainsi devenue pour toute une génération un véritable doudou qui gagnait en préciosité ce qu’elle délaissait en notoriété. Après moults tumultes que connaissent forcément tous les groupes qui durent, Stereolab revient, à Stereolux, bien sûr !

Astrolab

Astrobal
(FR)

Après un premier album en 2016, Astrobal, alias Emmanuel Mario, d'origine toulousaine et avant tout connu comme batteur et producteur (Holden, Laetitia Sadier, ou encore Arnaud Fleurent Didier) nous offre un nouveau disque L'infini, l'Univers et les Mondes, où  il "synthétise une galaxie en symphonie artificielle sur fond d'étoiles".

Le multi-instrumentiste perfectionne son art de la synth pop teintée de funk, inspirée par Brian Eno ou Yellow Magic Orchestra, le shoegaze, la musique progressive ou le krautrock. Au cœur de la « pop new age psychédélique française mondiale », comme il a lui-même baptisé son son, se trouve toujours une idée rythmique : un groove irrésistible, sublimé par des harmonies synthétisées complexes et des lignes de basse dynamiques où la voix de Mario flotte sur des compositions aux trames serrées, comme en apesanteur. Un voyage intersidéral.